1870 :  Après de nombreuses maladresses diplomatiques commises par l'Empereur Napoléon III, la France déclare la guerre à une coalition d'états allemands dirigés par la Prusse, en juillet 1870. Mal préparés et moins nombreux, les français sont rapidement défaits et l'empereur capitule en septembre, entrainant la chute de l'Empire. Un gouvernement provisoire républicain décide de continuer la guerre.

Malgré un appel au peuple de Paris, l'encerclement de la capitale est inévitable et après une série d'attaques et de contre-attaques meurtrières, la ville se retrouve sous le feu nourri de l'artillerie prussienne. Les bombardements et le froid mettent à mal le moral et la solidarité des parisiens.

Dès le 31 octobre, un courant révolutionnaire tente d'instaurer un contre-pouvoir. Les parisiens se déchirent face aux difficultés d'approvisionnement en nourriture. Les bourgeois des quartiers haussmaniens s'appropriant la viande des animaux du Jardin des Plantes et les ouvriers des autres arrondissements mangeant ce qu'ils trouvent : des chats et des rats.

1871 :  L'Assemblée, composée essentiellement de bourgeois et d'intellectuels, signe un armistice peu glorieux en février 1871.

Le petit peuple refuse cette défaite et, aidé par la Garde Nationale, s'empare de plus de 200 canons en batterie à Montparnasse, appelant à l’insurrection contre le pouvoir en place et à reprendre la lutte contre les allemands.

Ils parviennent à leurs fins et déclarent l'indépendance de la Commune de Paris le 18 mars.

Dans un premier temps, les "communards" tentent de rétablir l'unité du peuple et d'éviter une guerre civile dévastatrice.

Cependant, Adolphe Thiers, monarchiste dans l'âme et désireux de recouvrer le pouvoir, refuse de négocier et, encerclant à son tour Paris, organise une répression qui se terminera dans un bain de sang.

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C'est à l'évocation de cette période troublée et douloureuse que nous vous invitons.